Ce fonds autonome sera financé par des versements pris sur le budget ordinaire de l’Etat mais également par des emprunts plafonnés à 500 millions. De quoi pouvoir financer les prochains gros investissements que sont le nouveau collège de Sion, les rénovations de la Castalie et du pénitencier de Crêtelongue. Le fonds sera ensuite alimenté par la refacturation des frais et locations à l’ensemble des services de l’Etat.
Conscients de l’importance de cette loi, tous les partis ont accepté l’entrée en matière. Les principales inquiétudes et désaccords concernent le niveau d’endettement, la transparence du fonds ou encore le risque de se soustraire au double frein. Le PDC est pour sa part très enthousiaste et salue le travail du SBMA, mais dépose un amendement afin que l’Etat veille à répartir équitablement les investissements immobiliers sur l’ensemble du territoire.
Par rapport au risque de ne pas respecter le double frein, M. Roberto Schmidt nous a donné la conclusion suivante, empruntée à un chauffeur de car de Visperterminen : « Comme sur un véhicule : on n’avance pas si on est toujours sur les freins ».