Certains veulent nous isoler, d’autres veulent adhérer à l’UE, nous voulons une politique MIGRATOIRE constructive !
L’ouverture est une force de la Suisse. Afin de préserver cet atout, le PDC s’engage dans ces quatre directions: une immigration axée sur les besoins de l’économie, une lutte active contre les abus, des efforts visant à améliorer l’intégration des personnes issues de l’immigration et un système d’asile efficace et juste.
Le Valais est un modèle d’intégration. Maintenons la convivialité tout en gardant le cap sur la responsabilité des migrants à devenir acteur de leur intégration.
En matière d’Asile, l’intégration au sein des familles et des villages permet de trier les vrais demandeurs des imposteurs. Un encouragement aux familles d’accueil plutôt que l’ouverture de centres déshumanisants serait plus judicieux.
Nos lois sont valables pour tous et elles doivent être appliquées à tout le monde. Les étrangers qui ne respectent pas nos lois ne sont, de toute évidence, pas prêts à s’intégrer et doivent quitter le pays. Les principes constitutionnels et du droit international doivent être pris en compte.
Nous luttons contre la migration due à la pauvreté. Un permis de séjour doit être lié à un contrat de travail valable. Le PDC reconnaît par contre la nécessité d’aider sur place et demande des mesures qui visent à diminuer la pauvreté dans les pays d’origine. Nous demandons que l’accès au système social suisse soit rendu plus difficile pour les nouveaux arrivants de l’étranger. L’abus de l’aide social doit être puni plus sévèrement.
En matière d’immigration, nous voulons mettre en oeuvre de manière conséquente la volonté populaire exprimée le 9 février 2014 lors de la votation sur l’initiative contre l’immigration de masse. Dans le même temps, nous voulons sauver les bilatérales, car celles-ci sont essentielles pour l’économie de la Suisse.
Nous voulons une gestion de l’immigration guidée par les besoins du marché du travail. Ne serait-ce que du point de vue de l’évolution démographique, la Suisse est dépendante de l’immigration. Nous réagissons de manière flexible à l’immigration en Suisse, en tenant compte des besoins de l’économie suisse.
L’intégration est valable pour tous, des cadres expatriés aux réfugiés reconnus. Nous soutenons la naturalisation facilitée des jeunes étrangers qui ont fréquenté nos écoles, parlent notre langue et sont bien intégrés. Nous refusons toute naturalisation automatique.
Nous reconnaissons la situation particulière des régions frontalières. Les cantons doivent pouvoir décider par eux-mêmes dans quelle mesure ils veulent limiter l’admission de frontaliers. Ils ne doivent en aucun cas être abandonnés en cas de problèmes importants.
Politique d’asile
Nous préservons la tradition humanitaire de la Suisse, tout en luttant contre les abus en matière d’asile. Les demandes d’asile en suspens doivent être traitées rapidement. Pour cela, les délais de recours doivent être raccourcis, sans violer les principes de l’Etat de droit. Les requérants d’asile dont la demande a été rejetée doivent recevoir une réponse définitive rapide et quitter la Suisse.
Nous luttons rigoureusement contre les abus : quiconque enfreint la loi pendant la durée de la procédure ne doit pas se voir accorder l’asile. Les personnes qui séjournent illégalement en Suisse après le rejet de leur demande d’asile doivent être placées en détention en vue de leur renvoi.
Une admission provisoire ne doit pas conduire à un séjour sur le long terme en Suisse. Nous demandons un examen périodique et individuel du statut des personnes concernées.
Une politique migratoire responsable passe par un maintien d’une aide fédérale au développement.